L’insertion par l’activité économique (IAE) permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi, en raison de difficultés sociales et professionnelles particulières (âge, état de santé, précarité) de bénéficier d’un accompagnement renforcé qui doit faciliter leur insertion professionnelle.
La France comptait 3 803 structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE) fin 2018. Ces structures spécialisées, comme les ateliers et chantiers d’insertion (1900 ACI), les associations intermédiaires (663 AI), l, les entreprises d’insertion (962 EI) ou les entreprises de travail temporaire d’insertion (278 ETTI) signent des conventions avec l’État qui leur permettent d’accueillir et d’accompagner ces travailleurs.
L’association intermédiaire permet à des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières de travailler occasionnellement pour le compte d’utilisateurs.
Les ateliers et chantiers d’insertion proposent une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles.
Une entreprise d’insertion opère dans le secteur marchand avec une finalité sociale et propose à des personnes en difficulté une activité productive assortie de prestations.
L’entreprise de travail temporaire d’insertion est une entreprise d’intérim dont l’activité est centrée sur l’insertion professionnelle.
L’entreprise d’insertion par le travail indépendant (EITI) permet à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, d’exercer une activité professionnelle en bénéficiant d’un service de mise en relation avec des clients et d’un accompagnement.
Le Fonds départemental d’insertion doit bénéficier au développement et à la consolidation des structures d’insertion par l’activité économique (IAE).
Les Groupements d’employeur pour l’insertion et la qualification regroupent des entreprises qui face aux problèmes de recrutement mettent à disposition des entreprises adhérentes des personnes en difficulté d’accès à l’emploi.